Votre source française sur Keira Knightley
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Bienvenue sur Magnificient, votre source française sur l'actrice britannique Keira Knightley. Vous avez pu la découvrir dans Orgueil & Préjugés, Pirates des Caraïbes ou The Imitation Game. Vous la retrouverez prochainement à l'affiche du drame Boston Strangler. Bonne visite. Marine
photo coup de coeur

09 Mar 2020
Marine

Bonjour à tous,

Porter Magazine a réalisé un nouveau photoshoot de Keira ! On peut voir l’actrice dans une ambiance Black&White, habillée notamment par Alexander McQueen et Simone Rocha. Retrouvez les superbes clichés pris par Vanina Sorrenti dans la galerie.


Photoshoot > Vanina Sorrenti

En plus de ces photographies, voici un nouveau spot promotionnel pour Misbehaviour.

A très bientôt !

09 Mar 2020
Marine

Bonjour à tous,

Plusieurs interviews ont vu le jour ce week-end ! Pour commencer, voici la traduction de l’article de Vogue, réalisée par mes soins.

Keira Knightley n’a jamais eu aucun problème à parler ouvertement de ses débuts de carrière ou de sa vie personnelle. Prenez ses récentes déclarations durant la promotion de Misbehaviour, dans lequel l’actrice de 34 ans interprète la féministe Sally Alexander. La réelle activiste a déboulé dans le Royal Albert Hall durant le concours de Miss monde 1970 avec une équipe d’autres membres du Mouvement de Libération des Femmes, contestant son chauvinisme sous-jacent avec des pistolets en plastique et des bombes de farine.
« Nous sommes tous des hypocrites, dit Knightley au Financial Times sur sa décision de prendre le rôle en dépit du fait qu’elle a longtemps participé au cérémonial hollywoodien. Je suis venue dans ce projet en étant dans le camp des féministes. Totalement. Complètement. Oui, à 100%, c’est écœurant. Et pourtant, je suis quelqu’un qui gagne sa vie, et la plupart de mon argent, en étant une mannequin et en étant sur les tapis rouges. »
C’est cette sorte de candeur rafraîchissante qui a fait de Knightley une féministe activiste de son propre chef durant ces dernières années – particulièrement quand il faut évoquer les difficultés de la réalité de la maternité. Elle a écrit un essai honnête et brutal sur la naissance de sa fille, intitulé « Le Sexe Faible », dans l’anthologie de 2018 Feminists Don’t Wear Pink and Other Lies, réalisé par Scarlett Curtis.
« La naissance est juste le début, continue-t-elle au Financial Times. La naissance, oui. Et après, que se passe-t-il ensuite ? Après, le manque de sommeil, et le manque de sommeil quand ton corps est en pièces et que tu essaies toujours de guérir. Et tu as un petit être qui compte entièrement sur toi. Et nous vivons dans une société où tu dois prétendre que tu es capable de faire tout ça, que tout va bien et que tu es à ton meilleur. »
Misbehaviour ne vise peut-être pas directement le problème toujours présent de la relation à la maternité mais il est un puissant – et pourtant contemporain – drame. Plutôt que de se placer univoquement du côté du Mouvement du Libération des Femmes, par exemple, il met en lumière la différence radicale entre les protestantes blanches privilégiées et les femmes de couleur du concours, qui y voit une porte d’entrée pour leurs carrières.
« Il ne juge pas, déclare Knightley à propos du film qui est d’ailleurs écrit dirigé et produit par toute une équipe de femmes créatives. Il ne dicte pas ce qu’on doit penser. Il traite de féminisme et de l’intersection entre privilège et racisme. Il fait très actuel, et pourtant c’était il y a 50 ans. » Attendez-vous au déclenchement d’un débat réellement nécessaire quand il sortira le 13 mars.

J’ai également traduit l’article du Financial Times où Keira parle même de Silent Night. Etant donné que certains extraits de l’interview sont exactement les mêmes, je ne les ai pas traduits et les ai signalés.

Keira Knightley est une hypocrite. Et vous aussi. « Nous sommes tous hypocrites, dit-elle. Nous sommes des êtres humains. Être humain, c’est être hypocrite. »
Les gens, avec toutes leurs contradictions impossibles, réalisent rarement leurs idéaux vertueux. C’est ainsi que Knightley réalise une carrière fructueuse dans une industrie qui projette des standards de beauté impossibles – tout en applaudissant les protestations féministes à la compétition Miss monde 1970, le sujet de son nouveau film Misbehaviour.
Knightley interprète Sally Alexander, une activiste réelle qui, en compagnie d’autres membres du Mouvement de Libération des Femmes, ont interrompu le concours avec des faux pistolets projetant de l’encre, des crosses de football et des bombes de farine. Leurs actions ont amené la campagne contre l’objectification des femmes à un public de 100 millions de téléspectateurs.
Pour Knightley, explorer les sujets conflictuels – tel que le défi d’équilibrer ses propres principes féministes avec les demandes de son métier – était une partie de l’intérêt du film. « C’est pourquoi je voulais le faire ! Lance-t-elle avec tant de fore qu’on pouvait presque voir les marques d’exclamation dans sa bouche. » […]
Le jour où nous nous sommes rencontrées dans un hôtel londonien du centre, elle est impeccablement habillée dans une veste noire Loewe avec un smocky eye et des cheveux ondulés. Il y a eu des moments sur le tapis rouge, se souvient-elle, où elle se sentait comme dans un « concours de chien » avec des « caméras foutrement effrayantes ».
Pourtant les compromis ne sont pas une excuse pour l’inertie. « Vous allez trouver de très rares personnes comme Greta Thunberg. Mais en disant, « Oh mon Dieu, maintenant je ne peux plus rien dire », alors rien ne se passera, dit-elle. Rien ne se passera dans aucune direction de tout façon. »
Knightley pourrait être le plus connue pour avoir joué l’héroïne romantique dans plusieurs films d’époque – depuis Orgueil et Préjugés en 2005 qui lui a valu une nomination aux Oscars et aux Golden Globes, à Atonement en 2007 pour laquelle elle a été nominée aux BAFTA et aux Golden Globes et à Anna Karérine en 2012. Mais ce serait une erreur de la cataloguer. Elle ne cesse de prendre de nouveau rôles plus compliqués et non conventionnels.
Dans Colette (2018), elle interprète l’auteure française bisexuelle et star du music-hall, tandis que dans A Dangerous Method de David Cronenberg (2011), son personnage Sabina Spielrein était fessée par Carl Jung (Michael Fassbender avant de devenir une psychothérapeute. Il n’y a aucune stratégie dans ses choix de film, insiste-t-elle. « Je lis les scripts et je me dis, « Oui je veux m’impliquer là-dedans ». »
A juste 34 ans, Knightley a déjà 28 ans de carrière d’actrice derrière elle. En tant qu’enfant dyslexique grandissant à Teddington, au sud-ouest de Londres, ses parents (Will Knightley, un acteur, et Sharman Macdonald, une actrice, scénariste et dramaturge) l’ont encouragée à jouer en récompense de ses études.
Son rôle décisif a été Joue-Là Comme Beckham en 2002, une comédie sur le football féminin. Le sport a été un « réveil féministe » selon elle. « J’étais vraiment bonne au football et, tout à coup, j’ai réalisé « Attends, une putain de seconde, je ne pourrais pas être une footballeuse professionnelle. »
Tandis que Knightley est rafraîchissement candide sur ses positions sur de nombreuses choses, vive sur de nombreux sujets comme la nudité, la maternité et #MeToo, elle a appris à protéger sa vie privée et certains aspects de sa vie. Son succès précoce a fait des ravages et à 22 ans, elle a souffert de problèmes de maladie mentale. « La célébrité. Très délicat à gérer. » Pourquoi ? « C’est une très longue conversation, répond-elle poliment mais changeant fermement de sujet ».
Ce qui l’a amené à Misbehaviour était les thèmes entremêlés du féminisme et du racisme, qui empêche le scénario d’être une simple histoire de féministes intréprides (les gentilles) contre des hommes sexistes (les méchants). Nous voyons le fondation de Miss Monde Eric Morley, interprété par Rhys Ifans, essayant d’éviter un boycott et d’apaiser le mouvement anti-apartheid en ajoutant une concurrente noire sud-africaine – Miss Afrique du Sud – contre la concurrente sud-africaine blanche. Le film montre aussi comment les médias se sont concentrés sur les favorites blanches – Miss Etat-Unis et Miss Suède – car ils pensaient que les concurrentes noires étaient trop surestimées, dont Miss Grenade (jouée par Gugu Mbatha-Raw) qui allait gagner et Miss Afrique du Sud, qui arrivera deuxième.
Les femmes blanches du Mouvement de Libération des Femmes voyaient la compétition comme dégradante. Pour les concurrentes noires, c’était une opportunité. A l’image de Miss Grenade, jouée par Mbatha-Raw, qui dit à Sally Alexander, jouée par Knightley : « J’ai hâte d’avoir les mêmes choix que toi dans la vie. » […]
Je pense que la scène montrant les concurrentes du concours de beauté en ligne sur scène et se tournant pour montrer leurs bas de maillot de bain moulant leurs fesses était choquante, Knightley surenchérit : « Maintenant, c’est Instagram. C’est combien de likes tu auras pour tes… « selfesses », tes selfies de fesses. C’est la dernière partie du concours de beauté. C’est tellement compliqué. » Beaucoup de thèmes des années 1970 sont pertinents aujourd’hui, continue-t-elle. « Nous voulons une jolie petite histoire où il y a un problème et puis il est résolu. Le changement prend beaucoup de temps. »
Misbehaviour est inhabituel puisqu’il est écrit par deux femmes (Rebecca Frayn et Gaby Chiappe), produit par des femmes (Suzanne Mackie et Sarah-Jane Wheale) et dirigé par une femme (Philippa Lowthorpe). « Les directrices sont élevées à des plus hauts standards que les hommes, explique Knightley. A moins que leur premier film ne soit parfait, qu’il fasse de l’argent et qu’il soit un succès critique, elles ne peuvent pas faire un autre film. Les hommes ont une marge de manoeuvre bien plus large. »
Silent Night, son prochain film – qu’elle décrit comme intriguant comme un Love Actually mélangé à du Lars Von Trier – est aussi réalisé par une femme, Camille Griffin. Elle a une envie dévorante de travailler avec des films menés par des femmes. « Les histoires féminines ne sont pas écrites de notre point de vue. C’est choquant. »
Avant de faire Misbehaviour, Knightley ne savait rien du féminisme de la seconde vague, qui avait lieu dans les années 1960 et 1970, à part « des anecdotes sans importance » de sa mère. Dans sa recherche, elle a passé du temps avec Sally Alexander qui est maintenant une éminente historienne du féminisme. Alexander lui a transmis le Manifeste du Communisme, pour lui montrer le genre de livres qu’elle lisait à l’époque. Knightley admet qu’elle ne l’a pas encore fini.
Un des aspects de la vie des années 1970 montré dans le film qui interpelle est la vie en communauté, qui pour Knightley sonne vraiment comme « une putain de bonne idée ». Elle vit dans le Nord de Londres avec son mari musicien, James Righton auparavant membre des Klaxons. « Être une mère de deux jeunes enfants (âgés de 4 ans et 5 mois) – une adulte pour deux jeunes enfants ce n’est pas assez. Deux adultes est toujours assez difficile. Trois, ça commence à aller, en fait, c’est faisable avec trois. Et plus de trois ? Foutrement brillant. »
En 2018, Knightley a écrit un essai puissant et viscéral sur son expérience de maternité tout en filmant, intitulé « Le Sexe Faible ». « Mon vagin se déchire, écrit-elle sur la naissance et sur les points de suture nécessaires ensuite. Tu es arrivée avec tes yeux grand ouverts. Bras levés en l’air. Hurlant. Ils t’ont mise sur moi, couverte de sang, de placenta, ta tête déformée par l’accouchement. Vibrante, haletante, hurlante. »
La naissance, au milieu de tout ce bazar collant, est négligée par les auteurs, dit-elle. On tergiverse là-dessus, tandis que le sang et le gore de la guerre et de la violence sont régulièrement sur les écrans. « C’est ainsi que nous arrivons ici. C’est ce que la moitié de la population fait. C’est ce qu’aucun homme ne peut physiquement comprendre, ne peut comprendre psychologiquement ou émotionnellement ou hormonalement. Et ce sont des histoires qu’on ne raconte pas. En partie parce que nos auteurs sont des hommes. Et c’est une partie de nos vies, de nos corps qu’ils ne peuvent en aucun cas comprendre. Et pourtant, nous n’en parlons pas. »
Quand je demande si elle trouve la maternité difficile, elle me regarde comme si j’étais folle. « Qui ne le trouve pas ? » J’acquiesce. « Je ne pense pas qu’on peut vraiment le comprendre jusqu’à ce qu’on commence, c’est la chose la plus difficile que tu vas faire dans ta vie. » […]
Être une mère est « difficile et merveilleux, dit-elle. Tu peux pleurer une minute et rire la suivante. » En rentrant à la maison quand son premier enfant avait 4 mois, traversant les océans loin de ses amis et sa famille était, selon elle, une erreur. « C’était très difficile ». Quand elle a eu sa deuxième, elle est restée ici.
Le problème avec le fait de ne voir que des images idéalisées de la maternité, pour elle, est que les nouvelles mères se sentent désespérément seules ou comme des échecs parce qu’elles trouvent cela dur. « On est une personne entièrement différente (en devenant mère). Mais cette transition pour devenir une autre personne n’est pas facile. Cette idée que cela est facile, que cela se fait sans accroches, je trouve que c’est offensant. »
Avoir des enfants a changé sa vie professionnelle de manière significative – elle ne se dénude plus totalement devant la caméra. « La chute des tétons, dit-elle. Je me suis toujours sentie complétement à l’aise avec ça quand j’étais jeune. Je n’ai jamais fait quelque chose qui me mettait mal à l’aise. Je suis vraiment à l’aise avec mon corps. Il a accompli une chose extraordinaire. Mais je ne veux plus me tenir debout comme ça devant toute une équipe de tournage. »
L’internet est aussi un facteur. « On avait l’habitude de faire une scène de sexe de manière isolée avec l’équipe et ça avait du sens. Et peut-être qu’un journal merdique avait en parler mais, à la fin, c’était tout. Mais maintenant, on peut tout prendre pour en faire quelque chose de totalement différent et c’est sur un site de porno. »
Je lui parle aussi de #MeToo et du manque de diversité parmi les nominés (et les gagnants) aux Oscars et au BATFA cette année. « Ca va prendre beaucoup de temps à Hollywood, comme partout ailleurs. » A-t-elle déjà été sous-payée comparée à ses collègues masculins ? « Je n’ai jamais su, dit-elle. En partie parce que je me disais que c’était un combat qui ne pouvait être gagné. J’ai récemment appris que j’avais été payée également et même plus. Donc c’est bien. Je le prends ainsi. »

Une nouvelle affiche avec Keira et Jessie Buckley a fait son apparition dans la galerie. Un nouveau spot pour la télévision est également disponible.


Films > Misbehaviour > Affiches

D’autres traductions d’articles arriveront dans les prochains jours !
A très bientôt

06 Mar 2020
Marine

Bonjour à tous,

Keira a donné une interview pour Entertainment News que vous pouvez retrouver juste ci-dessous.

Je vous propose également un nouveau spot, toujours dans le cadre de la promotion de Misbehaviour.

Enfin, sachez que le tournage de Silent Night est toujours bien en cours. En effet, l’acteur Roman Griffin-Davis a montré sur Instagram les donuts que Keira lui a offerts pour son anniversaire sur le plateau de tournage ! Signe d’une bonne ambiance entre les acteurs.
A très bientôt

04 Mar 2020
Marine

Bonjour à tous,

Keira a donné une interview au journal Stylist Magazine que je vous ai traduit. Cette traduction étant la mienne, merci de me la créditer si vous la prenez.

Cette auteure lève les mains en l’air et admet qu’elle s’est rendue à la projection de Misbehaviour avec beaucoup de préjugés. Je croyais que le film montrerait les protestantes du Mouvement de Libération des Femmes comme des héroïnes infaillibles. Que les opposantes au concours Miss Monde seraient déjantées, floues et à 80% salope. Mais Monsieur et Madame Morley, en charge de la compétition, seraient des connards finis.
J’avais tort.
Oui, ce film raconte l’histoire de la protestation du Mouvement de Libération des Femmes au concours de Miss Monde 1970. Et oui, c’est un programme féministe. Cependant, Misbehaviour – réalisé par la directrice de Call the Midwife et The Crown Philippa Lowthorpe – est tout sauf sec.
Avec Keira Knightley, Keeley Hawes, Gugu Mbatha-Raw, Suki Waterhouse, Jessie Buckley et Greg Kinnear (parmi d’autres), c’est en réalité un film incroyablement charmant et drôle qui, oui, traite de féminisme.
Ce que fait Misbehaviour, et le fait très intelligemment, est d’explorer les nuances du débat. Il ne se place pas d’un côté d’une femme ou d’une branche du féminisme en particulier, et il permet bien plus de 50 nuances de gris.
Un exemple ? Et bien, les protestantes de Miss Monde – particulièrement Jennifer Hosten (Mbatha-Raw) et Pearl Jansen (Loreece Harrison) – sont des femmes aptes et intelligentes avec leurs propres agendas politiques. Les Morley, évidemment, sont enlisés dans des mensurations de hanche et de poitrine, mais ils se préoccupent réellement des femmes qui participent à cet évènement. La vision de Sally Alexander (Keira Knightley) sur le féminisme est entièrement différente de celui de Jo Robinson (Buckley) et de sa communauté.
Même la mère de Sally, si farouche vis-à-vis de son travail avec le Mouvement de Libération des Femmes, nous rappelle que rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît.
Quand je me suis assise pour parler avec Knightley sur son nouveau film, je l’ai informée avec hésitation que j’avais jugé Misbehaviour à 100% par sa couverture – ou en tout cas par son affiche. Elle n’a pas été surprise. « Vous allez voir ce film en pensant qu’il a un point de vue particulier, me dit-elle. Mais en fait il s’agit de deux points de vue opposés et bien rodés et cela montre les complexités de ce débat qui est, je pense, très important. Parce que cela ressemble vraiment à une partie intéressante de la conversation que nous avons aujourd’hui sur le féminisme. »
Knightley dit vrai, bien sur : de retour dans les années 1970, on ne peut pas se dire si la compétition Miss Monde était anti-féministe ou non. Aujourd’hui nous avons les mêmes débats sur Intagram, l’île de la Tentation, et même sur le maquillage.
« Le progrès est très lent, déclare Knightley quand je le lui fais remarquer, et je pense que ce qui est extraordinaire sur le mouvement féministe est à quel point il est nuancé et à quel point il est compliqué, aujourd’hui comme depuis toujours. Il a plusieurs points de vue différents et autant de manières d’aller de l’avant, nous devons nous écouter les uns les autres bien sûr. Nous sommes très mauvais pour nous écouter les uns les autres, en tant qu’humain en général, vous savez, mais nous devons essayer de le faire. Continuer d’avoir des conversations. »
Bien sûr, un des endroits les plus faciles pour débuter une conversation est le réseau social (« cela a définitivement créé des mouvements, reconnaît Knightley bien qu’elle admette qu’ils n’ont pas toujours été positifs »). Je ne peux pas m’empêcher de demander cependant si Instagram, Twitter et les autres réseaux sociaux n’ont pas pris la place des concours actuels de beauté ?
Knightley est d’accord, particulièrement sur les « likes ».
« Je pense que nous avons tous lu un million d’articles sur la manière dont les réseaux sociaux importent la santé mentale des jeunes filles. Je ne sais pas vraiment comment combattre ça. Je pense que c’est difficile car l’idée de la beauté est si étroite, et nous créons toujours par nous-mêmes des standards de beauté si impossibles que personne ne peut être à la hauteur. Je pense que c’est toujours d’actualité aujourd’hui, probablement autant qu’il y a 50 ans. Heureusement, la diversité est venue jouer un rôle bien plus important que lorsque nous étions en train de tourner. Misbehaviour montre la première fois qu’une femme de couleur gagne Miss Monde et à quel point c’était important. Je pense que nous sommes très chanceuses que notre point de vue sur la beauté ne soit pas si tranché. Il y a plus de diversité, c’est vrai mais tout reste très restreint. »
Avec le mouvement pour le changement climatique très présent dans les têtes des gens, je demande à Knightley si elle croit que la protestation et la perturbation (dans le style de Extinction Rebellion) est le meilleur moyen de forcer le progrès. « Est-ce que vous changez le monde en devenant une partie du système et en le changeant de l’intérieur ou en agissant directement de l’extérieur ? S’amuse-t-elle, reflétant le chemin de son propre personnage dans Misbehaviour. Quand on pense au moindre progrès que nous avons eu, particulièrement au XXe siècle, que ce soit l’indépendance indienne ou le mouvement des droits civils, cela a été fait par une protestation pacifique de masse. Je suspecte que le changement climatique sera le prochain et je pense que cela prendra encore une protestation de masse pacifique pour apporter du changement. Mais cela ne marchera que si les gens s’engagent dans la conversation. »
Donc comment s’assure-t-on que les gens s’engagent ? Et bien, Knightley – comme son personnage de Misbehaviour Sally – insiste sur le fait qu’on ne peut pas avancer sans le soutien de la presse. « Les médias ont définitivement un rôle à jouer, dit-elle. Ils ont un pouvoir extraordinaire pour façonner les opinions des gens à travers le monde. »
En gardant cela en tête, voici une note personnelle de moi-même : prenez du temps pour voir Misbehaviour ce mois. Pas juste parce que c’est un film brillant, mais parce qu’il vous garantit un changement de perspective et vous donner de sérieuses choses à penser également.

Vous pouvez voir un long extrait de l’interviews en allant sur le site de Styist Magazine ou en visionnant la vidéo juste ci-dessous.

J’aime beaucoup cette interview, j’espère que d’autres arriveront très bientôt !

03 Mar 2020
Marine

Bonsoir à tous,

Trois nouveaux spots télévisés sont disponibles ci-dessous, toujours dans le cadre de la promotion de Misbehaviour. A chaque fois, ce sont de nouveaux petits bouts d’image qui se dévoilent !

A très bientôt !

29 Fév 2020
Marine

Bonjour à tous,

La promotion de Misbehaviour continue avec la parution de trois courts spots TV pour le film que vous pouvez voir ci-dessous.

L’équipe du film a également mis en ligne une interviews avec les vraies activistes féministes. Elles y racontent le déroulement de la soirée, ce qu’elles avaient en tête à ce moment là et qui les interprètent dans le film. Sally Alexander (jouée par Keira) n’apparaît pas dans cette vidéo, par contre elle est interrogée dans cette vidéo de la BBC datant de 2004 sur les évènements de Miss Monde 1970.

A très bientôt !