Votre source française sur Keira Knightley
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Bienvenue sur Magnificient, votre source française sur l'actrice britannique Keira Knightley. Vous avez pu la découvrir dans Orgueil & Préjugés, Pirates des Caraïbes ou The Imitation Game. Vous la retrouverez prochainement à l'affiche du drame Boston Strangler. Bonne visite. Marine
photo coup de coeur

10 Avr 2020
Marine

Bonjour à tous,

• Une pléiade de personnalités britanniques s’est réunie pour remercier NHS, c’est-à-dire le personnel soignant des hôpitaux de Grande-Bretagne. Parmi eux, vous retrouverez Keira à la 46e seconde dans la vidéo juste ci-dessous. Cela ne surprendra personne, Keira étant très investie dans les associations humanitaires.

Misbehaviour sera disponible en téléchargement légal dès le 15 avril. En effet, le film n’est sorti que 4 jours dans les salles obscures anglaises avant que ces dernières ne soient fermées à cause de l’épidémie de coronavirus. Les productrices n’ont pas caché leur déception, ayant travaillé sur ce projet depuis presque 10 ans. De plus, le film se classait huitième du box-office lors de sa sortie, laissant présager une jolie carrière. Néanmoins, la réalisatrice a préféré mettre le films à disposition de tous pour lui permettre de connaître quand même un petit succès. Rendez-vous donc sur les plateformes de téléchargement dès mercredi prochain pour télécharger le film !

J’espère que vos proches et vous-mêmes allez bien. Prenez soin de vous et des autres !
A très bientôt !

22 Mar 2020
Marine

Bonsoir à tous,

Et une interview de plus de traduite ! Il s’agit cette fois-ci d’un entretien réalisé avec Total Film, très intéressant. On y apprend encore quelques détails sur Silent Night. Merci de me créditer si vous prenez ma traduction.

C’est un jour de février croustillant quand Total Film s’entretient avec Keira Knightley à Londres (« Ma préférée » dit-elle en parlant de la capitale). Son dernier film, Misbehaviour, raconte l’histoire vraie d’un groupe d’activistes qui a saboté la cérémonie de Miss Monde 1970, qui était regardée par plus de 100 millions de téléspectateurs. « On réalise que c’était un tel effort, sourit-elle. Entrer et interrompre quelque chose comme ça qui est littéralement le plus grand show de la Terre. » C’est un film féministe et consciemment social, exposé avec une touche délicate. Il est facile de voir ce qui a attiré Knightley dans le rôle réel de l’historienne et activiste Sally Alexander.
La star britannique de 34 ans est devenue une des personnalités les plus célèbres en Grande-Bretagne, presque du jour au lendemain, au casting du hit surprise de 2003 Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl. Mais après cette expérience digne des montagnes russes (et ses conséquences), Knightley s’est largement éloignée des blockbusters pour des films d’époque, indies et, surtout ces derniers temps, des drames avec des messages pertinents (Colette, Official Secrets) choisissant des films à son goût plutôt que ceux répondant au plan d’un agent. « Si c’est un petit budget, on doit frapper du poing sur la table et y aller, rayonne-t-elle. On doit juste se plonger dedans. »
En grandissant sous l’œil du public, Knightley a enduré toute les attentions négatives : elle a récemment admis avoir eu un burn-out à 22 ans, quand elle a été diagnostiquée d’un trouble de stress post-traumatique. Mais en dépit du fait de s’être accordée des périodes de répit, son travail éthique ne s’est jamais relâché et elle a aussi parlé de nombreux problèmes de société.
Le jeu est dans son sang : sa mère est une scénariste (elle a écrit le rôle de Knightley dans le drame historique de 2008 The Edge of Love) et son père est un acteur. « On allait au cinéma tout le temps, se souvient-elle. Ça a toujours été un monde que je trouvais totalement magique et très inspirant. »
Knightley n’a pas de formation formelle et a du aiguiser son talent. « La façon d’apprendre est assez… « brutale » est peut-être trop fort. Mais c’est le seul mot qui me vienne à l’esprit. Mais vous savez, vous apprenez vraiment, rit-elle, si vous êtes intéressé – et j’étais désespérée à m’améliorer et désespérée de trouver des gens pour m’apprendre. »
Cette apprentissage s’est matérialisé avec des réalisateurs comme Joe Wright (Orgueil & Préjugé, Atonement, Anna Karérine), David Cronenberg (A Dangerous Method) et Tony Scott (Domino), et avec deux nominations aux Oscars pour Orgueil & Préjugés et The Imitation Game de Morten Tyldum.
Misbehaviour montre une abondance de voix féminines derrière la caméra (dans les rôles de réalisatrice, de scénaristes et de productrices) et devant la caméra (Jessie Buckley, Gugu Mbatha-Raw, Lesley Manville et Keeley Hawes) et offre à Knightley le rôle d’une mère puissante et déterminée pas effrayée de secouer le status quo des mâles dominants. « Je pense que dans un tel sujet, il y a un vrai sens d’unité, sourit-elle. Et nous savons en tant que femmes à quel point cela est rare quand on réalise subitement qu’il y a plus de femmes que d’hommes sur le tournage.. »

Total Film : Misbehaviour semble être vraiment un film destiné aux débats. Est-ce que c’est ce que vous avez ressenti quand vous l’avez lu la première fois ?
Keira Knightley : Oui, je pense. Je ne savais rien de tout cela quand je l’ai découvert. Tout était nouveau pour moi. Et j’ai aimé le fait que ce ne soit pas militant. C’est comme si le film en lui-même était une conversation.

TF : Donc vous ne connaissiez pas l’histoire vraie avant ?
KK : Je ne savais absolument rien. Je connaissais ce monde comme étant vraiment quelque chose. Mais je ne l’ai jamais regardée [la compétition Miss Monde] et je n’en savais rien. J’en ai parlé à ma mère et elle se rappelait de ce qui s’était passé. C’est un monde si étrange de toute façon. En faisant des recherches, j’ai vu quelques émissions. On dirait un autre temps. C’est un peu comme le concours de l’Eurovision. Il y a des choses extraordinaires et étranges. Et je ne réalisais pas combien c’était gigantesque. L’émission avait le plus grand nombre de téléspectateurs. C’était si énorme. Donc le fait d’avoir pu interrompre le plus grand show de la planète, j’ai trouvé ça incroyable.

TF : Dans le film, Sally Alexander doit faire face à un jury d’hommes et doit équilibrer sa carrière avec la garde de son enfant. Est-ce quelque chose qui vous parle ?
KK : Oui, complètement. Je pense que c’est difficile de ne pas se sentir concernée si vous êtes une femme et une mère. Tout ceci est très actuel. Vous pouvez aller dans une pièce pour discuter mais tout est toujours dans un environnement masculin. Et même si on arrive à entrer dans le jeu, faire entendre sa voix est une toute autre chose. Je pense que la plupart des femmes qui travaillent se reconnaissent là-dedans. Je reconnais certaines choses. Dans cette conversation sur l’objectification, c’est encore quelque chose avec laquelle nous luttons maintenant. Bien que ça se passe dans les années 1970, on ressent que tout est encore très actuel dans nos conversations – et évidemment la discussion sur le racisme et l’invisibilisation de certaines personnes provenant de certaines ethnies.

TF : Comment c’était de travailler avec Jessie Buckley ? En tant que nouvelle dans l’industrie, est-ce que vous lui avez donné des conseils ?
KK : Non, personne n’a besoin de donner de conseil à Jessie. Je ne saurais pas quel putain de conseils donner à quiconque. Jessie est terrifiante. C’était vraiment agréable de travailler avec elle. C’était un travail très heureux. Je sais que tous les acteurs disent ça et souvent ce n’est pas vrai, mais cette fois-ci c’est vraiment vrai pour moi. Donc c’était vraiment bien d’avoir plein de scènes avec elle. Et également avec Philippa Lowthorpe, la réalisatrice, elle est juste incroyable. Et elle est si calme. Elle a cette sorte d’air imperturbable et agréable autour d’elle.

TF : Qu’est ce que vous recherchez dans les projets aujourd’hui ?
KK : Je pense que mon agent aimerait vraiment la réponse à cette question [rires]. Je ne sais jamais ce que je recherche. C’est vraiment, vraiment ennuyant pour tous les gens qui travaillent avec moi. Mais étrangement, je le sais dès que je l’ai trouvé. Je suis incroyablement instinctive et il n’y a pas toujours de sens dans ce qui me captive. J’ai fait Official Secrets et puis celui-ci. Les deux avaient définitivement une vibration politique. Je pense que ces deux projets reflètent définitivement le monde qui nous entoure et pour l’instant, c’est là où on intérêt va. En ce moment, le prochain projet n’est pas politique. Il est vraiment bizarre [rires]. Il est légèrement drôle mais très noir. Donc vous savez, je n’en ai aucune idée. Je recherche toujours l’écriture. Je recherche toujours de bons dialogues. Je recherche toujours des personnages qui ne sont pas dimension unique. Et je pense que je suis à un point où j’aimerais vraiment travailler avec des réalisateurs qui vont me pousser parce que je ne veux pas faire toujours la même chose.

TF : Avez-vous toujours instinctive quand vous choisissez vos rôles ?
KK : Je pense que j’ai essayé au début d’avoir une stratégie et elle est très vite passée à travers la fenêtre. Si j’avais eu une stratégie, cela aurait voulu dire prédire quels rôles allaient être des succès et lesquels allaient être des échecs. Et on ne peut jamais rien prédire. Ce que j’ai appris c’est que je suis une mauvaise femme d’affaires ! Je suis nulle pour deviner ce qui va marcher. La seule chose que je peux faire est de savoir ce qui m’intéresse à un moment particulier, parce que c’est le seul moyen pour moi d’être bonne ou d’avoir une chance d’être bonne. C’est ce que je fais depuis très longtemps.

TF : Etait-ce un tournant particulier quand vous avez réalisé que le cinéma pouvait être vraiment une carrière ?
KK : C’est un peu arrivé d’un coup. Je ne m’en souviens pas vraiment. Je n’avais pas prévu de quitter l’école après Joue la Comme Beckham et puis j’ai eu Love Actually, et je n’avais pas non plus prévu de quitter l’école à ce moment-là. Même quand j’ai fait le premier Pirates des Caraïbes, je voulais retourner à l’école après. Je n’ai pas arrêté de travailler pendant cinq ans après ça. Je ne pense pas avoir vraiment eu la chance d’y songer. Je ne pensais sincèrement pas que ça me mènerait là où je suis. J’ai toujours imaginé que ce serait du théâtre puis une école d’art dramatique et peut-être avoir assez de chance pour avoir des petits rôles ici et là. Donc ça a été vraiment un choc. Mais je sais de mes parents qu’il y avait une place dans le monde qui s’est ouverte pour moi. Et juste parce qu’elle s’est ouverte à ce moment particulier ne veut pas dire qu’elle s’ouvrira encore. Si on a eu une de ces opportunités, on doit s’y précipiter et tenir à cette vie précieuse. Et c’est ce que j’ai fait.

Enfin, Philippa Lowthorpe, la réalisatrice de Misbehaviour, a bien confirmé que le film serait diffusé partout dans le monde mais dû à l’épidémie de coronavirus, elle ne peut pas donner de date précise sur la sortie du film.
Sachez également que le tournage de Silent Night serait apparemment terminé.
Faites attention à vous et respectez bien les consignes de confinement pour votre sécurité,
A bientôt !

18 Mar 2020
Marine

Bonjour à tous,

Comme vous pouvez le constater, le site fait peau neuve avec une nouvelle version plus moderne ! Je remercie la formidable Zeste de Couleurs qui, comme d’habitude, a fait preuve d’innovation et de talent pour vous concocter ce magnifique design et son codage original. Les photos sont issues du dernier photoshoot de Keira, à savoir le magazine Porter.

Faites attention à vous et à vos proches !
A bientôt

14 Mar 2020
Marine

Bonjour à tous,

• Je viens de traduire l’interview donné par Keira à DigitalSpy. On y apprend notamment qu’elle est en négociation pour un nouveau rôle ! Les paris sont donc ouverts pour deviner le nom de la réalisatrice qu’elle évoque. L’interview étant traduite par mes soins, merci de me créditer si vous la prenez.

DigitalSpy : Avant de commencer à travailler sur Misbehaviour, y a-t-il quelque chose qui vous a surprise dans cette histoire ?
Keira Knightley : Je pense que ce qui m’a surprise était que je ne savais absolument rien de cette histoire donc j’ai d’abord lu le script et je me suis juste dit « Wow, c’est incroyable ! ». C’est très intéressant qu’un film traite vraiment du féminisme et du racisme à la fois, et je sens que c’est une conversation que nous avons toujours maintenant. C’est une histoire se déroulant en 1970 et donc il y a 50 ans et nous avons toujours le même débat. C’est très actuel.

DS : Est-ce le moment parfait pour sortir ce film ?
KK : Je pense que ce qui est bien, c’est que le féminisme vienne en premier plan : nous sommes maintenant bien conscients que l’égalité salariale n’est pas atteinte et c’est toujours un combat à mener. Je pense que cela fait bien une vingtaine d’années que cela avait presque disparu de nos pensées. Puisque les gens sont maintenant de nouveau réveillés pour mener ce débat, oui, je pense que c’est très important de marquer l’histoire de ces femmes parce que c’était extraordinaire. Il y a une manière intéressante de raconter cette histoire puisqu’on imagine qu’en allant voir ce film, il n’y aurait qu’un point de vue et, en fait, ce que j’ai vraiment aimé dans le scénario est qu’il y a deux points de vue distincts et aucun d’entre eux n’est jugé. Tous les deux sont complètement intelligents et totalement compréhensibles. Je sentais que c’était très important de se dire « Voyez, c’est ce qu’ils ont ressentis et voilà ce qu’ils ont également ressenti, et ils ont tous les deux raison », c’est délicat, donc comment pouvons-nous passer à autre chose ?

DS : Quand vous préparez une histoire importante comme celle-ci, est-ce différent d’un Blockbuster ?
KK : Ce qui est bien – et c’est la raison pour laquelle j’adore faire des films qui sont subtilement politiques – c’est que ce sont de grandes questions auxquelles nous essayons encore de faire face. Je me sens très privilégiée d’aller au travail et d’essayer d’y penser toute la journée. Je ne viens pas nécessairement avec une réponse et je ne viens en fait jamais avec une réponse mais je pense que la seule opportunité de m’immerger dans un tel sujet est toujours un grand privilège et quelque chose que je trouve vraiment excitant. On veut toujours faire un film important. Même si c’est la plus stupide des productions, il faut toujours que ce soit important de le faire quand on y est. Mais ce qui est génial ici c’est que c’est réellement important parce que, encore une fois, nous n’avons pas trouvé les réponses à nos questions. On n’est toujours payé pareil vous savez ? Donc c’est vraiment une vraie conversation à avoir.

DS : A quel point Sally Alexander était-elle impliquée dans votre préparation du film et dans le tournage ?
KK : Elle est venue sur le tournage et je l’ai rencontrée avant. Je pense que c’est assez délicate que faire quelque chose comme ça puisque c’est basé sur des évènements réels, on a demandé l’autorisation ici et là mais ce n’était pas vraiment Sally qui a fait les interviews télé et les choses comme ça. On doit toujours prévenir les gens avant, « OK, donc c’est basé sur vous mais ce ne sera pas en fait vraiment vous ». Je pense qu’elles étaient toutes contentes que leur histoire soit racontée. C’était vraiment merveilleux de s’asseoir avec Sally. Elle est tellement intelligente, loquace, une personne extraordinaire. L’opportunité de passer quelques heures avec elle et de parler sur cette période très intéressante avec elle a été génial et une vraie aide, évidemment, pour l’interpréter.

DS : Misbehaviour est écrite par des femmes (Gaby Chiappe et Rebecca Frayn) et dirigé par une femme (Philippa Lowthorpe). Pensez-vous que l’industrie change pour le mieux ?
KK : Evidemment je ne peux pas parler pour l’industrie entière parce que j’en sais vraiment rien mais je peux parler de mon point de vue. J’ai trouvé cela très intéressant que le dernier film que j’ai fait, Misbehaviour, soit réalisé par une femme. Le prochain film dans lequel je joue est dirigé par une femme et celui pour lequel je suis en négociation après est encore réalisé par une femme. Je ne dis pas que je ne vais plus travailler avec des hommes. Je pense que tout l’industrie est subitement en train de se dire « Okay, attendez une minute, il y a des voix féminines et nous devons leur donner une opportunité. » Ce n’est jamais arrivé dans ma carrière avant d’avoir la possibilité de travailler avec trois réalisatrices d’affilées. A partir de là, je pense que ça signifie qu’il y a un changement. Je crois toujours qu’il y a des standards différents pour les femmes par rapport aux hommes. On s’attend à ce qu’elles soient parfaites, prêtes à recevoir un coup de bâton vous voyez et qu’elles n’ont aucune chance d’apprendre. Ce serait intéressant de voir ce qu’il se passerait si elles avaient la même marge de manoeuvre que les réalisateurs.

• Je vous ajoute également quelques courts extraits d’interviews donnés par Keira sur le tapis rouge et en press junket.

• La bande-son de Misbehaviour est également disponible en téléchargement légal sur Amazon. Elle a été composée par Dickon Hinchliffe à qui l’on doit Winter’s Bone et Peaky Blinders.

A très bientôt !

11 Mar 2020
Marine

Bonjour à tous,

Les premières critiques de Misbehaviour ont été publiées ! Elles sont très positives, récoltant pour la plupart la note de 4/5 par les médias. Je vous ai traduis quelques passages qui parlent spécifiquement de Keira et de son rôle.

GamesRadar : « Entre l’intelligence fraîche de Knightley et l’élégance sereine de Mbatha-Raw, il y a de la place pour Jessie Buckley pour briller en tant que féministe forte et inspirée et pour Lesley Manville et Keeley Hawes pour souffrir patiemment en tant que partenaires respectives de Bob et Eric. Kinnear, cependant, est un vrai atout dans la peau de Hope, capturant habilement à la fois son charme gras et son insécurité latente. »

The List : Folle comme l’enfer et déterminée de ne pas souffrir davantage, Keira Knightley interprète une historienne et une mère célibataire inspirante Sally, une activiste guindée mais engagée et pleine d’exaspération.

The Guardian : Pendant ce temps, Sally Alexander (interprétée par Knightley) est une étudiante en histoire à l’université de Londres, prévenue par un académicien masculin que sa thèse sur le rôle des femmes dans le mouvement industriel est « un peu une niche ».

Encore quelques spots pour promouvoir le film !

Lors d’une interview pour Misbehaviour, Keira a évoqué le film historique qu’elle aimerait voir. Il s’agit de la vie de Joséphine Bonaparte avant sa rencontre avec Napoléon, lors de la Révolution Française. Keira avait déjà soumis cette idée lors d’une précédente interview en soulignant qu’elle comprenait les difficultés de mettre en scène la Révolution Française pour un réalisateur. Elle parle aussi de Silent Night en reprenant l’exemple d’un Love Actually mis en scène par un Lars Von Trier. Elle ajoute que le résultat final devrait être super et qu’elle est très contente de faire ce film. La vidéo juste ci-dessous.

De nouvelles images de l’avant-première de Misbehaviour ont été rajoutées dans la galerie, pour les voir il suffit de cliquer ici.
A très bientôt !

10 Mar 2020
Marine

Bonjour à tous,

• Hier soir avait lieu l’avant-première mondiale de Misbehaviour à Londres. Keira y était présente dans une magnifique tenue blanche signée Chanel. Gugu Mbatha-Raw, Keeley Hawes, Suki Waterhouse et Philippa Lowthorpe l’ont, entre autres, accompagnée sur le tapis rouge. N’attendez plus pour découvrir une cinquantaine d’images dans la galerie et de nombreuses vidéos.


Apparitions Publiques > 2020 > Avant-première de Misbehaviour à Londres

Un nouveau still de Misbehaviour a été aussi ajouté à la galerie.


Films > Misbehaviour > Stills

• Voici l’article de Porter Magazine consacré à Keira. Je vous rappelle que le photoshoot associé se trouve dans l’article juste en dessous. La traduction ayant été faite par mes soins, merci de me créditer si vous la prenez.

« Qu’es-tu sensée accomplir en tant que femme ? Demande Keira Knightley, levant les mains en l’air en implorant. » Rhétorique, oui, mais la question sous-entend bien plus que ça – dans un café de Londres Est, le genre où la lumière est assez tamisée pour qu’on ne puisse pas remarquer une double nominée aux Oscars dans le coin – où nous sommes assises pour discuter. Qu’il s’agisse du scénario féministe de son dernier film, l’importance de récompenser les histoires féminines ou d’élever deux filles, les femmes sont sur tous les fronts de la conversation aujourd’hui.
En grandissant dans la banlieue du Sud-Ouest de Londres avec son père acteur, sa mère dramaturge et son frère plus âgé, l’égalité était la norme pour les Knightley à la maison. « Beaucoup de fois, ma mère gagnait plus que mon père et cela n’a jamais été un problème, raconte-t-elle en haussant les épaules. Je veux dire, parfois c’est lui qui gagnait plus, parfois c’est elle qui gagnait plus. Je n’ai pas été élevée pour penser que c’était autre chose que normal. »
L’actrice de 34 ans – dont la carrière a décollée de manière stratosphérique dans son adolescence – a été choquée quand, « je suis arrivée dans un monde où il y a vraiment des articles révélant combien mon partenaire gagne et combien je gagne, parce qu’il est choquant qu’une femme puisse gagner plus. »
Knightley s’est mariée avec le musicien James Righton en 2013 et le couple a accueilli sa première fille, Edie, en 2015 puis Delilah, née en septembre dernier. Toujours en congé maternité techniquement, elle est ravie de constater l’absence de résidus de la maladie de son bébé sur son sweat aujourd’hui.
Elle semble moins choquée par l’intérêt intrusif dans les finances de sa famille que certains médias envoient. « C’est ce que nos journaux nationaux apprennent à nos filles – qu’on doit se sentir coupable de faire bien si cela met un homme mal à l’aise, ce qui n’est pas le cas ni avec mon mari, ni avec mon père. Mais pourtant notre société nous dit que ce doit être comme ça. »
Avec un sens de l’humour chaleureux et modeste, l’approche de Knightley pour parler des hauts et des bas de la maternité est dès le départ rafraîchissant. Et ça va plus loin que la maladie de son bébé sur son sweat. En 2018, elle a écrit une description viscérale de la naissance, de l’allaitement et le courage des corps féminins dans un essai personnel intitulé le Sexe Faible, pour l’anthologie Feminists Don’t Wear Pink – and Other Lies de Scarlett Curtis. Est-ce qu’elle sent qu’il est nécessaire de concurrencer la perception filtrée d’Instagram de la maternité souvent représentée dans les médias ? « Je pense qu’il est important de contrer une histoire unique, considère-t-elle. Je ne pense pas qu’on devrait présenter uniquement le parfait côté de la maternité parce que, très souvent, on pourrait avoir ce côté parfait et on devrait en être heureux. Mais le reste existe aussi. La première fois, je sentais que tout ce que je voyais devait être ce côté parfait et je me sentais terriblement seule, se rappelle-t-elle. Et après des conversations chuchotées avec d’autres mères, j’ai réalisé que c’était nos vies et nos expériences qui n’étaient pas totalement racontées. C’est là où j’ai un problème avec ça. »
La dernier film de Knightley est Misbehaviour, dans lequel elle joue une activiste féministe Sally Alexander, une membre du Mouvement de la Libération des Femmes qui a fait irruption sur la scène du concours de Miss Monde 1970. Dirigée par Philippa Lowthorpe, le drame-comédie dépeint les vrais évènements et personnages depuis les protestations autour du concours, présentant une juxtaposition d’arcs narratifs féminins et d’ères socio-politiques. Les membres du Mouvement de Libération des Femmes se sont montrées lors de cet évènement, où pour la première fois de l’histoire une femme de couleur – Jennifer Hosten de Grenade (jouée par Gugu Mbatha-Raw) – a gagné la compétition. A l’époque de l’apartheid, Pearl Jansen – qui doit être référée comme Miss Afrique du Sud aux côtés d’une autre Miss Afrique du Sud blanche dans le concours – a été une finaliste.
Cette histoire semble particulièrement pertinente aujourd’hui parce que c’est la « continuité de la conversation qui semble revenir sur le devant de la scène ces dernières années, estime Knightley. J’ai lu le script et pensé, c’est exactement ce dont nous parlons ; nous discutions de notre espace dans le monde, en essayant de le faire avec des enfants, mais le racisme était également une partie de ce débat. J’ai pensé que c’était une histoire extraordinaire qui n’essaie pas de prêcher pour un camp. Il engage la conversation. »
Les sujets soulevés dans le film aborde l’importance de l’augmentation de la représentation dans l’industrie. « Nous avons besoin d’entendre les histoires de tout le monde pour comprendre ce qui serait utile pour mieux vivre ensemble. Tout le sujet des films et de la culture est d’essayer de se mettre dans les chaussures de quelqu’un d’autre, de comprendre nos similitudes et nos différences, et si nous ne sommes pas capable de le faire dans notre milieu, alors l’évasion est bien, mais c’est seulement une petite partie des histoires, dit-elle. Les gens ont besoin de se sentir écoutés : ils ont besoin que leurs expériences soient vues et entendues. »
Alors que les structures patriarcales et les attitudes misogynes sous-tendent les tensions dans le scénario de Misbehaviour, les personnages féminins sont opposés les uns aux autres. Knightley est pensive sur les doubles standards que les femmes tiennent elles-mêmes les unes envers les autres, pensant que « peut-être nous nous jugeons parfois très durement » ce qui est quelque chose d’important à remettre en question. « Ca met mal à l’aise de le dire, particulièrement envers nous-mêmes, dit-elle. « Oh mon dieu, d’où est-ce que ça vient ? Je n’aurais jamais fait ça à un homme ». »
Elle a particulièrement été touchée par une scène dans le film montrant une crèche à la rencontre du Mouvement de Libération des Femmes remplie de pères (pas la norme encore aujourd’hui, dit-elle, où les groupes « mère et enfants » se suffisent avec quelques pères en supplément). « On n’attend pas que des hommes s’occupent de leurs enfants : c’est vu comme un bonus, dit-elle en roulant des yeux. Même dans l’espace de travail, mon mari ne demande jamais quoique ce soit sur la garde d’enfants alors qu’il me demande ; « Alors que fais-tu avec les enfants ? ».
Dans une autre scène du film, le personnage de Knightley, Sally, est horrifiée de voir l’intérêt de sa fille pour le concours de beauté à la télévision. L’influence malsaine des médias est un sujet dont Knightley a déjà parlé : sa décision de bannir certains dessins animés dans sa maison (Cendrillon et la Petite Sirène parmi eux) pour ne pas donner un exemple positif à sa première fille a fait les gros titres en 2018. « Elle les regarde tous maintenant, grogne l’actrice. » Mais il semble que l’argument de Knightley fait toujours mouche. « Quand nous avons regardé La Belle au Bois Dormant, elle a dit « Ce n’est pas bien qu’un homme l’embrasse sans sa permission ! » Je ne peux pas dire à quel point j’étais contente. Si je ne peux rien faire d’autre, j’ai au moins réussi ça ! »
A travers la carrière de presque trois décennies de Knightley (elle a signé avec son premier agent quand elle avait six ans), défier les normes du genre a été un rôle récurrent dans les rôles qui l’ont rendu célèbre – depuis sa révélation dans Joue-Là Comme Beckham à 17 ans, à l’infidélité d’Anna Karérine et à l’auteure sans tabou Colette. « Quand j’ai grandi dans les médias, la différence incroyable entre la manière dont les femmes devaient se comporter versus la manière dont les hommes pouvaient se comporter était énorme. Dans beaucoup de mes films, j’ai recherché des choses qui montraient la barrière que je voulais franchir, déclare-t-elle. »
Un rôle pour lequel elle n’a jamais signé est celui de modèle, quelque chose qu’elle a senti d’imposé au début de sa carrière. « Les gens ont des défauts, ils font des erreurs parce que nous sommes humains et c’est ce que nous sommes. Donc, j’ai toujours pensé que l’idée d’être un modèle était assez dangereuse, surtout pour les adolescents, explique-t-elle. Quand j’étais adolescente, je pense qu’on me mettait beaucoup ça sur moi et j’ai toujours senti que ça sonnait faux. »
Tandis qu’elle discute du soin continu nécessaire pour les mères ou qu’elle partage les responsabilités parentales, Knightley est bien informée et réfléchie sur son idée d’améliorer la parité dans la société. Cependant, elle ne se sent pas la mieux placée pour commenter l’état actuel de l’égalité dans l’industrie du film – en partie parce qu’elle « a été absente pendant un an, au pays des bébés ! » Elle est contente de noter que ses quelques futurs projets, en commençant par Misbehaviour de Lowthorpe, sont dirigés par des femmes. « Ce n’est pas moi qui décide de ne travailler qu’avec des femmes. C’est simplement que je me dis « Oh, c’est intéressant », dit-elle des scripts qui lui parviennent. » Le sentiment est mutuel avec Lowthorpe qui a avoué avoir « sauté de joie » quand elle a su que Knightley acceptait le rôle. « Elle est vraiment créative et une actrice instinctivement intelligente. Sur le tournage, elle venait souvent me voir avec une bonne idée ou une question judicieuse, a déclaré la directrice anglaise. »
Knightley est bien au courant des pressions que les femmes travaillant dans cette industrie subissent comparé à leurs partenaires masculins. « Nous devons donner aux femmes réalisatrices une chance d’échouer parce qu’on la donne aux hommes et ils reviennent et font des films incroyables, mais pas les réalisatrices. On s’attend à ce qu’elles soient parfaites du premier coup. »
« Nous avons besoin de femmes qui racontent leurs expériences qui ne s’arrêtent pas aux « ils furent heureux pour toujours ». Que se passe-t-il après qu’ils soient heureux pour toujours ? » Knightley n’a pas toutes les réponses mais elle n’est certainement pas timide pour poser des questions pressantes et emmené la conversation toujours plus loin.

A très bientôt !