(Re) Bonjour !

Encore des nouveautés pour Keira, cette fois ci du côté des interviews. En effet, les premières critiques de Laggies et de The Imitation Game commencent à tomber en raison des premières séances au TIFF. D’ailleurs une séance a été rajoutée pour ce dernier. Je vous propose une première review sur The Imitation Game. La traduction a été faite par mes soins, merci de mettre un crédit si vous la prenez.

« La première chose que Keira m’a dit est qu’elle ne voulais pas être glamour. Vous pourriez lui mettre un sac qu’elle serait quand même glamour ! » déclare Morten Tyldum, qui a dirigé le film basé sur les livres et les recherches écrits par Andrew Hodges, le biographe de Turing. « J’ai compris ce qu’elle a voulu dire cependant. Nous nous sommes rencontrés et avons parlé de son personnage et sommes tombés d’accord pour mettre quelques uns des vêtements les plus hideux possibles. Nous avions un cardigan horrible et elle l’adorait. Le but de tout ceci était que nous pouvions vraiment nous concentrer sur Joan Clarke, le personne que Keira joue, et sur sa relation avec Turing, et leur évolution. Je pense qu’elle est totalement sous-estimée en tant qu’actrice. Elle a une telle gamme de jeu » a dit Tyldum lorsque nous avons parlé au Telluride.
Cumberbatch s’est fait l’écho de ce point de vue quand nous avons parlé à Londres avant que ne parte en voyage. « Elle est complétement terre à terre, et incroyablement intelligente, a-t-il dit. Nous avons travaillé tous les deux sur Atonement et nous nous sommes promis de travailler encore ensemble si cela arrivait ». Les acclamations au Telluride n’auraient pas pu être meilleures et des séances supplémentaires ont du être ajoutées. Cumberbatch a donné une des performances de l’année. Complexe et feutré, son portrait est une étude de génie et poignant, injecté avec ferveur ce qui rend excitant à regarder. Keira est bonne également, combinant humour et cynisme avec une intelligence fière. […] Charles Dance, Mark Strong, Matthew Goode et Rory Kinnear sont particulièrement bons dans leurs seconds rôles, et Allen Leech et Matthew Beard sont aussi remarquables.
Il y a beaucoup de chuchotis sur la saison des cérémonies – Telluride était rempli de membres de l’Académie des Arts Cinématographiques et des Sciences, qui ont lapé chaque minute du film. Mais les Oscars sont à plus de six mois et il y a beaucoup de prétendants au dehors. Le film sera au TIFF mardi et ouvrira le BFI London Film Festival le 8 Octobre.

Source : Dailymail.

Voici maintenant des articles et des reviews concernant Laggies.

Laggies, de la charmante réalisatrice Lynn Shelton, comédie noire sur le développement personnel, est portée par la performance absolument naturelle de Keira Knightley, une actrice qui expérimente quelque chose comme une mini-renaissance alors qu’elle repousse les manières et les corsets qui ont finis par définir sa carrière. Ici elle est Megan, une jeune femme près de la trentaine, vivant près de Seattle. Elle se trouve perdue dans cet âge confus, agrémenté par les habitudes et la routines, observant ses amis d’école, avec qui elle est sensée être proches, s’installer dans une vie qui ne semble pas être faite pour elle. Et quand elle est gracieusement secourue, ou plutôt distraite, quand elle rencontre Annika (Chloë Grace Moretz), une adolescente doucement rebelle qui, incapable ou ne voulant pas voir les blessures évidentes de Megan, s’entiche de cette vieille femme branchée. Au fur et à mesure que l’étrange relation entre Megan et Annika s’approfondit, elle forme également un lien chargé avec le père de Annika, jouée avec un attrait infini par Sam Rockwell.
Shelton étant Shelton, peu de choses dans Laggies sont trop déterminées ou très définies, malgré sa réalisation vaguement fantaisiste. Knightley navigue dans ce film décontracté avec intelligence et sensibilité, faisant sortir de Megan une réelle femme et non une vague représentation du thème du film. Qui savait que Keira Knightley pouvait échanger tous ces costumes historiques pour une banlieue et trouver une telle crédibilité ? Elle apporte bien plus de profondeur à sa performance qu’elle ne l’a fait depuis des années. Peut-être depuis toujours. Je l’aime dans cette franche (mais pas trop sérieuse) veine, comme je l’avais aimé cet été dans Begin Again. Bien sur elle est aussi dans le biopic d’Alan Turing, The Imitation Game, à ce festival, la remettant dans ce monde figé de films historiques, mais j’espère que Begin Again et le sage, désarmant et amical Laggies représentent une nouvelle phase de sa carrière.

Source : Vanity Fair.

« Sans toutes ces contraintes, Knightley et Sam Rockwell, qui joue le père d’Annika et l’éventuel béguin de Megan, apporte une alchimie et un charisme personnel qui rendent leurs scènes en commun meilleures que ce que le film mérite. » Source : Slant Magazine.

« Bien que le comportement du personnage ne soit par toujours crédible, Shelton fait comme toujours son bon travail avec les acteurs : Knightley et Moretz sont charmantes ensemble tout comme Sam Rockwell dans le rôle du père d’Annika divorcé. » Source : Seattle Time.

« Accompagné par une Keira Knightley délicieusement perdue, […] Knightley a pris d’innombrables rôles inédits ces dernières années, depuis son jeu appuyé d’une malade mentale dans A Dangerous Method à son rôle musical dans Begin Again, et même si c’est à peine une nouvelle découverte en comparaison, le film révèle que l’actrice peut révéler encore une autre facette gagnante et inédite de son talent. […] Elle donne une performance plein de dextérité autant émotionnellement que physiquement qui aurait facilement alimenté un script plus faible que celui-ci. L’actrice génère une alchimie chaleureuse et sans effort avec Moretz et Rockwell. » Source : Variety.

Voilà pour ce soir !
A bientôt !