Votre source française sur Keira Knightley
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Bienvenue sur Magnificient, votre source française sur l'actrice britannique Keira Knightley. Vous avez pu la découvrir dans Orgueil & Préjugés, Pirates des Caraïbes ou The Imitation Game. Vous la retrouverez prochainement à l'affiche du drame Boston Strangler. Bonne visite. Marine
photo coup de coeur

01 Fév 2019
Marine

Bonsoir à tous,

• Je vous propose deux nouvelles traductions de critiques d’Official Secrets, traduites par mes soins. La première est de The Hollywood Reporter et la seconde par Variety.

En dépit de cette figure pivot dans ce scénario tentaculaire, Katharine donne à Knightley des opportunités malheureusement limitées pour un personnage intéressant, frappant principalement par des déclarations d’indignation et un courage pour dire la vérité contre le pouvoir. Les moments où elle révèle sa vulnérabilité sont une variation bienvenue, devant une jeune femme à forte tête, déchirée par les conséquences pour Yasar.

Aussi solide qu’est Knightley, elle est seulement capable de jouer Gun comme obstinée, prise de remords et définissant simplement le bon et le mauvais de manière enfantine. Tandis que le procès se poursuit, elle est de moins en moins le centre de l’attention de Hood qui se reconcentre sur la défense de son avocat Ben Emmerson (Ralph Fiennes), qui a la brillante idée de mettre la guerre en Irak elle-même au centre du procès pour justifier les actions de Gun.

Comme vous le voyez, les médias ont quelques reproches sur la direction de Gavin Hood mais il est fort probable que le montage du film soit légèrement changé entre Sundance et sa sortie en salles.

The Aftermath sort dans un mois tout pile en Grande-Bretagne ! A cette occasion, une nouvelle affiche a été dévoilée sur Internet.


Films > The Aftermath > Affiches

A très bientôt

31 Jan 2019
Marine

Bonjour à tous,

• Plusieurs critiques sur Official Secrets sont apparues sur le Net et elles sont toutes dithyrambiques sur la performance de Keira. Les traductions de ces passages ont été réalisées par mes soins. Pour commencer, voici l’avis du Times.

Malgré le casting de gros acteurs, dont Rhys Ifans, Matthew Goode et Clive Francis, c’est le film de Knightley et offre une performance dépouillée dans la peau de Gun, une femme dont l’habit quotidien était un pull et un jean pour un brin de maquillage. La plupart du temps, le dilemme de la lanceuse d’alerte est mis en lumière moins par le dialogue que par la gestuelle de Knightley. Il y a une tension bourdonnante constante dans son attitude et le moindre sourire est étouffé. Knightley est si bonne que Yasar semble secondaire, avec Bakri relégué dans un rôle habituellement joué par des épouses dévouées dans ce type de thriller.
Knightley ne correspondant pas physique à la blonde Gun, que nous avons vu dans de nouvelles vidéos, mais cela compte peu tant l’ancienne espionne est peu connue. Plutôt, l’actrice livre un mélange de naïveté et de détermination montré par une femme qui croyait qu’il était nécessaire de mettre les vies des hommes et des femmes de son pays avant le gouvernement et avant elle-même.

The Guardian a également écrit des propos très positifs sur la performance de Keira mais est plus dur sur le reste du film.

L’atout principal de Hood est Keira Knightley, dont la prestation principale vibrante apporte un feu bienvenu, enflammant le drame de niveau moins élevé autour d’elle. (…)
Mais le film repose sur sa star principale et Knightley est plus qu’équipée pour le porter sur ses épaules. Pendant trop longtemps, elle a été piégée dans un cycle de rôles secondaires ingrats, de London Boulevard à Jack Ryan : Shadow Recruit en passant par Everest et Collateral Beauty, mais après sa performance principale nuancée dans Colette, on sent qu’elle vit un espèce de come-back. Elle est fantastique ici, vulnérable et déterminée, son visage transmettant une angoisse intérieure de quelqu’un qui perd confiance dans son gouvernement tout en étant apeurée de ce qui va venir après. Durant un interrogatoire spécial, elle est particulièrement électrique mais dans cette scène, comme dans tant d’autres, elle se bat autant contre la médiocrité de ses partenaires et de la direction artistique de Hood. C’est une preuve de ses talents d’actrice qui font que ça fonctionne si bien.
Official Secrets est un témoignage bien intentionné d’un acte redoutable de courage et pour informer les gens de qui était Katharine Gun, c’est efficace, montrant soigneusement les intérêts sous-jacents aussi bien que ses nobles intentions. Les crédits pour cela reviennent cependant presque uniquement à Knightley.

• Trois nouveaux stills de The Aftermath sont disponibles dans la galerie.


Films > The Aftermath > Stills

A très bientôt !

09 Jan 2019
Marine

Bonjour à tous,

• Encore quelques nouvelles de Berlin, I Love You ! Le film a dévoilé sa première affiche, dont je ne suis pas très fan pour tout vous avouer, et un premier still de Keira et Helen Mirren discutant sur ce qui semble être un balcon.


Films > Berlin I Love You > Affiches


Films > Berlin I Love You > Affiches

• Selon Deadline, le casting de Misbehaviour s’étoffe un peu plus avec la venue de Suki Waterhouse (The White Princess, Jonathan) qui interprétera Miss Suède, Sandra Wolsfeld, la favorite de l’élection Miss Monde.

Keira devrait bientôt pointer le bout de son nez à Paris donc restez connectés 😀

30 Déc 2018
Marine

Bonjour à tous,

• Quelques nouveaux noms se sont ajoutés au casting de Official Secrets qui aura sa première le 28 janvier prochain au Sundance Film Festival. Parmi eux, nous retrouvons Hattie Morahan (The Bletchley Circle, Alice de l’autre côté du miroir), Jack Farthing (Poldark, The ABC Murders), John Hefferman (Dickensian, Ripper Street), Monica Dolan (Vanity Fair, A Very English Scandal), Kenneth Cranham (Bancroft, The White Princess) et Shaun Dooley (Jamestown, Broadchurch). Hâte de voir le film !

• Selon plusieurs sources, le film Berlin, I Love You pourrait avoir sa première le 8 février 2019. Ce film chorale a été tourné il y a plus d’un an désormais. Keira tourne avec Helen Mirren dans un court-métrage de Massy Tadjedin (Last Night). Je remercie Dianna Agron Fan pour cette information.

• Selon IMDB, The Aftermath sortira en Grande-Bretagne le 1er mars prochain. Ce sera ensuite le tour des Etats-Unis le 15 mars avant la France le 3 avril 2019.

A très bientôt !

27 Déc 2018
Marine

Bonsoir à tous,

• Je viens de terminer la traduction du magazine DIVA qui a interviewé Keira et Denise Gough lors de la promotion de Colette. Cet échange est très dynamique et intéressant, je vous conseille vivement de le lire. La traduction a été faite par mes soins, merci de me créditer si vous la prenez.

« Pendant qu’elles tournaient leurs scènes d’amour pour Colette, Keira Knightley et Denise Gough ont été sidérées par la suggestion qu’une experte sexuelle queer vienne les rejoindre sur le tournage pour leur donner des conseils. Keira explique que le réalisateur , Wash Westmoreland, était préoccupé, « étant donné qu’il n’était pas une femme, qu’il pourrait ne pas comprendre comment le sexe pourrait être », Denise glousse, « On était là.. « Excuse-moi ? »« .
Nous sommes dans un hôtel cinq étoiles dans le Soho de Londres et nous rigolons tellement tous les trois que nous en pleurons presque. Cette humeur de frivolité et de fausse hystérie dure pendant toute l’interview. Keira et Denise sont perturbantes – chaleureuses, accueillantes et relaxées, encore plus parce qu’elles sont ici ensembles et s’entendent superbement bien. Elles rigolent bruyamment, jurent volontairement et offrent librement et très souvent de franches opinions. Il n’y a pas de publicistes dans la pièces pour intervenir quand les choses deviennent trop délicates. C’est juste Keira, Denise et moi et le thème est « Dis tout ce que tu ressens putain ».
Keira enlève ses talons hauts et s’exclame fortement « Pourquoi est-ce que ça me fait si mal ? J’avais l’habitude de les porter plus d’une heure ! » Denise montre elle aussi son pied blessé en solidarité « Je sais. Regarde ! J’ai des ampoules ! » Elle se tourne vers moi et se fige dans son léger accent irlandais « C’est dur d’être nous ». Continuant la blague, Keira murmure « Un cauchemar ! Un cauchemar ! ».
Aujourd’hui, l’une des plus grandes actrices de notre temps est au « citron et au miel », ayant attrapé le rhume de sa fille de trois ans, Edie. Elle se lamente, « Mon petit sac à main avec tout ce qui faut pour les nez enrhumés, c’est mon sac permanent. » Je lui dis qu’elle me paraît ravissante et Keira me lance un sourire scintillant. Ses reniflements n’étouffent pas ses esprits et elle réussit quand même à être une compagnie exaltante, le type de personne qui te regarde droit dans les yeux et sans doute dans l’âme, quoi qu’elle te dise. Après 20 ans dans le business, elle n’a pas peur de dire exactement ce qu’elle voit. Elle a une voix et, par tous les saints, elle va l’utiliser. Ce n’est pas dur de voir en quoi elle était parfaite pour incarner l’icône littéraire française et la provocatrice inconnue, Gabrielle-Sidonie Colette.
Le réalisateur Wash a essayé de faire ce film, avec son mari et partenaire d’écriture décédé Richard Glatzer, depuis 2001. On leur a souvent répété que ce projet était une frasque mais désormais, les gens semblent vouloir mettre en lumière des histoires féminines.
Ce glorieux queer film, co-écrit par la super talentueuse Rebecca Lenkiewicz, suit les aventures de Colette, une fille de campagne pauvre jusqu’au sommet de Paris, explorant son mariage bohémien avec l’entrepreneur littéraire Willy, qui adorait Colette mais qui adorait encore plus s’approprier son travail de bestseller.
Avec en toile de fond le tournant du siècle, la belle époque sexuellement libérée, le couple en vient à une relation libre. A un moment, ils couchent tous les deux la même beauté aux cheveux de feu. Mais c’est la relation de Colette avec Missy, qui scandalise la société en portant des pantalons ce qui est interdit par la société, qui est le vrai cœur du film. C’est Missy, joué avec tendresse par Denise, qui soutient Colette, qui lui donne la confiance d’aller fanfaronner dans le bureau de Willy, outrageusement sublime dans un costume d’homme et un carré androgyne, réclamant d’être créditée pour son travail. C’est leur amour que j’ai trouvé fondateur. C’est leur connexion qui est fascinante.
Recroquevillée sur le canapé à côté de Keira, la gagnante d’un Olivier Award et la comédienne reconnue Denise se souvient « On était assise dans une pièce en se disant « ça va être sympa de faire ça avec toi ». On doit beaucoup caresser nos égos dans les scènes d’amour avec les garçons. Avec les filles, c’est beaucoup plus facile. » Keira confirme, « Je n’ai pas fini avec une démangeaison cutanée. Tu avais mon retour, j’avais le tien. C’était très charmant. »
La première fois qu’elle se sont vues, elles se sont beaucoup parlées, pas au sujet du film mais sur la rupture amoureuse de Denise. « J’avais rompu avec quelqu’un ! ». Keira saute sur l’occasion, « Et j’adore les histoires de rupture. S’il te plaît, raconte-moi tout. » Quand je complimente leur alchimie à l’écran, la vétéran des films historiques Keira admet, « Bizarrement, soit on l’a et c’est brillant, ou les gens ne s’aiment pas mais devant la caméra, c’est la même chose ». Denise sourit de contentement, « Je suis contente que les gens pensent qu’on a une bonne alchimie. C’est vrai. Comme vous pouvez le voir ! »
Je demande à Keira comment elle se sent d’interpréter une queer et elle rayonne. « Oh c’était merveilleux. Le message que j’ai tiré de mes recherches est qu’elle était vraie envers elle-même. Elle aimait qui elle aimait. Elle couchait avec qui elle couchait. Elle était une survivante et vivait selon ses propres lois. J’ai trouvé ça incroyablement inspirant. Avec la sexualité, cela se faisait là où ça devait être. Nous faisons ce qui est naturel pour nous, entre adultes consentants. Quelle merveille d’interpréter quelqu’un comme ça. »
Bien que ce soit le premier rôle ouvertement queer de Knightley, sa performance dans le succès de 2002 Joue-là comme Beckham a déclenché de nombreux radars gays, le mien inclus. Je ne peux pas résister de lui demander, est-ce qu’elle soutient Jules et Jess autant que moi ? Sa réponse est instantanée, sans équivoque et exactement ce que je voulais entendre. « 100% oui. Allez, ce n’est pas le coach ! Elles en tant que couple, c’est la suite ! » Elle indique la coiffure de lutin que Denise a adopté pour jouer Missy mais qu’elle a gardé car elle l’aimait trop. « Je pense que j’ai ta coupe de cheveux dans le film ». Denise s’illumine à la révélation, « C’est vrai ! Tu avais ce voile ». Keira sourit, « C’était le début des années 2000. C’était un voile, n’est-ce pas ? » Soudain, Denise interrompt cette conversation de coiffure, pensive. « C’est incroyable. Ces conversations n’existaient pas alors. » Keira songe, « Même si tu avais pris cette décision, ça aurait été une lutte. Je pense que si on refaisait le film aujourd’hui, ce serait complètement positif. Et elles seraient tombées amoureuses et emménagées au Etats-Unis et ça aurait été super. » Denise est triomphante, « Ca c’est le progrès ! » « Oui, acquiesce Keira. Centimètre par centimètre. »
Notre conversation revient sur Colette et Denise avoue qu’elle était « sacrément terrifiée » d’interpréter le rôle de Missy, qui s’habillait traditionnellement en homme et attirait à la fois les femmes et les hommes.
Les spectateurs ont interprété la Missy de Denise comme une lesbienne virile et un homme trans, mais comme Denise le souligne, cette terminologie n’existait pas à l’époque. « Trans n’était pas un mot. Il n’y avait même pas de mot pour une lesbienne. » Nous étions tous des « invertis ».
Le réalisateur Wash, qui est passionné d’histoire queer, était particulièrement attentif quand il a choisi qui allait interpréter ce rôle. Il a organisé un atelier avec des intervenants queer au BFI Flare Festival à Londres et a ouvert la conférence à tous les auditeurs quel que soit leur identité de genre. En réalité, il a intégré les personnes queer à tout le processus de casting, dont les personnalités favorites de DIVA Jake Graf et Rebecca Root dans des rôles de sexe opposé et des gens de couleur interprétant des personnes historiques blanches.
« J’ai l’impression de faire partie de quelque chose de très progressiste, déclare sérieusement Denise. Si c’est controversé et que les gens sont en colère, si j’en deviens le catalyseur, c’est bien. Parce que tant que quelque chose de controversé peut advenir, je serais fière d’en faire partie. Mais oui, c’était effrayant pour moi au début. Soyons honnête. »
Keira est contemplative. « La tragédie pour Missy est qu’elle n’a pas vécu dans une époque -qu’il n’a pas vécu dans une époque- où il pouvait choisir son identité, qu’il ne pouvait pas dire « Je suis cela ». Ce qui est bien dans ces identités, c’est que les gens ne se sentent plus seuls. Missy est probablement une personne qui aurait pu bénéficier de cela. »
Je remarque que même si l’histoire s’est déroulée il y a un siècle, elle semble incroyablement actuelle en 2019. C’est un film sur la prise de pouvoir féminine, sur l’identité de genre et la liberté sexuelle, apparemment sur-mesure pour l’ère post-Me Too. Keira est d’accord. « C’est extraordinaire, et peut-être un peu déprimant, de voir à quel point c’est actuel. Je ne crois pas que j’ai déjà eu ça avant, quand ça convient parfaitement au moment présent. Nous devons accepter que ces changements seront lents. Nous allons être réduites au silence et les gens vont continuer à essayer et à nous faire taire. L’histoire se concentre sur Colette qui lutte pour trouver sa voix et elle le fait putain. Au moment où elle réalise qu’elle va être une victime, elle pousse de toutes ses forces et se dégage. »
Denise continue, « il y a une citation brillante dans I am not your Negro de James Baldwin. Il dit que quand un enfant ouvre les yeux sur le monde, il doit s’habituer à ce qu’il voit. Si nous continuons à combattre l’idée que les femmes et la communauté queer sont secondaires et opprimées, c’est ce que les gens verront à l’avenir. Donc c’est important d’avoir ces célébrations, comme de voir ces gens sortir, vivre sans s’excuser et de passer un super moment à le faire n’est-ce pas ? On ne peut pas s’attendre à ce que les enfants soient eux-mêmes s’ils sont toujours en train de lutter. On doit voir la lumière et la vie. »
Denise confesse qu’elle ne connaissait pas Colette avant le film. « On réalise que peu de jeunes femmes la connaissent, ce qui bizarre étant la pionnière qu’elle était. Pourtant, elle n’est pas sur toutes nos couvertures de livres. Si un homme avait fait la même chose, il serait partout et Tom Hanks l’aurait interprété dans 15 films différents sur sa vie. On ne traite pas les histoires des femmes avec le même respect et excitement que ce qu’on fait avec les hommes. »
Quand je demande si on commence à découvrir davantage d’histoires féminines, Keira est prudemment optimiste. « Nous essayons ! Nous admettons au moins qu’il y a une grande différence, que les vérités féminines ne sont pas dites, et que culturellement cela a mené à nous réduire au silence. C’est très important que nous nous explorons pour que nous sachions que nous ne sommes pas seules, qu’il n’y a pas qu’un seul point de vue sur la féminité et sur la sexualité. » Mais elle relève, « évidemment il y a un aspect commercial. Il y a des films vraiment intéressants qui vont sortir avec de grands premiers rôles féminins mais ça ne continuera que si les gens vont les voir. J’espère que nous continuerons à pousser et à changer notre culture car elle a certainement besoin d’être changée. »
Keira et Denise sont toutes les deux très éloquentes, des oratrices agitées, mais elles sont aussi très drôles et alertes. Après une succession de vociférations vives sur les narrations féminines au cinéma, Keira brise la tension, raillant « Salopes bavardes, n’est-ce pas ? »
Illustrant parfaitement le chemin qu’il reste à parcourir à notre culture, la semaine où nous rencontrons Keira, elle est sur tous les titres de presse à cause du Sexe Faible, son essai merveilleusement viscéral sur les réalités animales de l’accouchement (« je me souviens des salissures, du vomi, du sang, des points de suture »), et de la pression dévastatrice qui pèse sur les jeunes mères (« Sois belle, sois stylé, ne montre pas ton champ de bataille »). Son ode à la force féminine apparaît dans l’impressionnante anthologie, Feminists don’t wear pink (and other lies), soulevant des fonds pour le mouvement Girl Up. Cependant, l’écrit de Keira fait des vagues, parce que c’est une lecture essentielle et évocatrice (ce qu’elle est) mais parce que l’essai a été volontairement mal interprété par certains médias. Des tabloïds affamés de clics internets ont tiré les mots hors de leur contexte et réorganisés comme une attaque contre Kate Middleton, qui a accouché un jour après Keira et a été hâtivement photographiée par la presse mondiale, maquillée et sur des talons hauts.
« Ils ont manqué le sujet ! » Keira tempête avec emphase, ses yeux grands ouverts et enragés. « C’était 100% empathique de la part d’un putain de corps féminin qui a traversé toute cette expérience envers un autre corps féminin, sans se soucier de qui il s’agit. Ce n’était pas pour la critiquer ou la diffamer. C’était l’opposé ! » Elle s’arrête pour respirer. « Et c’est ce que nous combattons. C’est la raison pour laquelle je dis à tout le monde « ça ne va pas être un combat facile ». » Denise secoue sa tête, protectrice, « je déteste ce qu’ils t’ont fait. Oh mon Dieu ça m’a rendue si violente. Je pensais à toi hier. Rappelle toi quand ton corps t’a été enlevé, exposé partout et qu’ils disaient des choses si horribles ? »
Keira se souvient. Nous nous souvenons tous. Comment les tabloïds en ont fait l’icône des « trop maigres », comment elle a porté plainte contre le Daily Mail pour avoir écrit qu’elle souffrait de troubles alimentaires et avait contribué à la mort d’une jeune adolescente anorexique, comme elle a été harcelée par les paparazzis qui criaient « salope » devant sa porte de maison pour la provoquer dans une réaction juteuse qu’ils auraient pu prendre en photo et vendre par millions.
De manière impressionnante, Keira a gardé son calme : « Finalement ce qu’on réalise avec tout ça et cet essai, c’est que chaque femme a affaire à ça. Chaque mère sait qu’elle doit rester silencieuse. Et concernant le corps, on est tous coincé dans cette idée constante « nous ne sommes pas assez bien ». On ravale tous notre haine de soi et la misogynie. Ca prend énormément de se dire « rien de tout ça n’est juste » parce qu’on a juste toute notre culture qui est contre nous. Mais, ajoute-t-elle déterminée, nous devons nous battre. »
Je suis totalement accrochée. Keira a vraiment un don pour livrer des discours puissants. Mais commet fait-elle pour vivre dans cette curiosité publique ? Sa réponse est succincte : « De bons thérapeutes« . Puis elle s’anime de nouveau. « Je suis privilégiée sur deux points. Le premier, et probablement le plus important, est une solide famille qui est vraiment incroyable. Le second est que, quand j’ai besoin d’aide, je peux m’offrir cette aide. Quand on regarde la crise mentale de ce pays, le problème est le manque de privilège. C’est la loterie du code postal. L’esprit est une grande charité mais on ne peut pas tout gérer… » Elle se retient et s’écrie « JE DOIS ARRÊTER DE PARLER ! »
Denise et moi pensons la même chose mais elle le dit en premier : « Je tombe de plus en plus amoureuse d’elle. » Je la rejoins, déclarant sauvagement « Nous sommes tous amoureux d’elle ! » Denise rit « C’est juste un graaaaaand amour. Oh, je suis tellement heureuse d’avoir fait ce film. Tu es brillante, Keira Knightley. » Keira la regarde et lui souffle en réponse « Tu es brillante ».
Stimulée par la camaraderie de la pièce, Denise lance une idée farfelue : « Pourquoi ne pas rester ici, se commander à manger et parler de féminisme ? » Naturellement, je suis dans le coup. Avant que le RP Rep ouvre la porte et mette fin à nos manigances, Keira me lance « Pensez-vous qu’on peut guérir le monde ? » C’est une grande demande mais en compagnie de ces deux femmes électrisantes, pour la première fois dans ce semble être une éternité, je suis optimiste pour le futur.

• Le magazine Empire a publié une page consacrée à The Aftermath. Le scan est disponible dans la galerie, je remercie vivement Skarsjoy pour cette image. Espérons que les clichés dévoilés seront bientôt disponibles sans tags.


Couvertures de magazines

Voici le passage sur le personnage de Rachael Morgan, interprété par Keira. Traduit par mes soins, merci de me créditer si vous le prenez.

Rachael a très peu de contrôle sur sa propre vie. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle a perdu son fils unique. Désirant désespérément une connexion et se sentant comme une étrangère face à son propre mari, Rachael commence une relation potentiellement destructrice avec Stefan. « Rachael n’est pas une ingénue, confie le réalisateur James Kent. Elle a tiré une sagesse de tout ce qu’elle a vécu. Elle ne s’est pas aveuglement embarquée dans une aventure. Le film est sur le regain d’espoir. Comment trouver de l’espoir quand tout semble si sombre ? » Et quel prix êtes-vous prêt à payer pour ça ?

J’ai vraiment hâte d’en savoir plus sur ce film !
A très bientôt !

18 Déc 2018
Marine

Bonjour à tous,

• Keira était présente hier soir au BAFTA pour l’évènement A Life In Picture. Le but était de revenir sur les films marquants de sa carrière et de répondre à toute une série de questions. La salle était comble. Keira portait une robe fleurie rose The Vampire’s Wife et on peut voir qu’elle a un peu coupé ses cheveux, sûrement pour le tournage de Misbehaviour.


Apparitions Publiques > 2018 > « A Life in Picture » Photocall au BAFTA

Keira a fait plusieurs déclarations à propos de sa carrière que je vous ai traduis ici.

• Les années 1940 sont les préférées de Keira.
• Le seul rôle qu’elle ait jamais ramené à la maison était celui d’Anna Karérine à cause de la préparation rigoureuse nécessaire au personnage.
• Pour s’améliorer, elle n’a cessé de travailler, d’observer les acteurs qu’elle admire, de regarder leurs erreurs et de les corriger, a appris la résilience.
• C’est le mot « désolé » qui a captivé Keira dans « Atonement ». Dire tant de choses en si peu de mots.

• Keira a été vue sur le tournage de Misbehaviour hier ! En compagnie de Jessie Buckley, elle a tagué des panneaux publicitaires des années 1970. Elles ont changé la phrase « Rend ton mari heureux » en « Rend ta femme heureuse. Apprend enfin à cuisiner ! » Je vous rappelle que Keira et Jessie jouent deux activistes du Mouvement de Libération des Femmes. Seules deux images sont disponibles dans la galerie nous confirmant que le tournage est toujours bien en cours.


Films > Misbehaviour > Tournage > 17.12.2018

A très bientôt !